Page:Diodore - Histoire universelle, édition 1741, tome 4.djvu/228

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par la beauté des arbres, des plantes et des fleurs de toute espèce , était un jardin de délices et un rendez-vous de tous les plaisirs que la paix peut rassembler. Partant enfin de là, il prit son chemin entre Sardes et Thybarnes, et il envoya en même-temps le Spartiate Xénoclès avec quatorze cents hommes se saisir la nuit d'un lieu couvert d'où il pourrait surprendre les ennemis. Lui cependant dès le point du jour s'avança par le côté et au-delà de ce même endroit. Les barbares, l'ayant laissé passer, attaquèrent son arrière-garde en courant avec peu d'ordre. Agésilas se retourna alors contre les Perses et les attaqua eux-même vigoureusement, il fit encore sortir par un signal ceux qu'il avait mis en embuscade. Ceux-ci s'avancèrent en chantant l'hymne du combat. Les Perses se voyant enfermés entre deux corps d'armée, perdirent courage tout d'un coup et se mirent en fuite. Les troupes d'Agésilas les poursuivirent assez loin pour leur faire perdre six mille hommes, sans parler d'un grand nombre de captifs qu'il firent sur eux : mais de plus, revenant à leur camp qui étoit