Page:Diodore - Histoire universelle, édition 1741, tome 4.djvu/28

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afflige la ville de Rhegium en forme, il la réduit à une famine déplorable, et après l'avoir prise il traite le commandant Phyton avec la dernière cruauté.


XXVIII. Article sur l'Italie le plus long que l'auteur lui ait donné dans tout ce qui nous relie de son Histoire. Des ambassadeurs envoyés de Rome aux Gaulois qui attaquaient déjà les Clunisiens, se joignent à ceux-ci pour les défendre, au lieu de se contenter de leur fonction d'ambassadeurs. Le sénat romain les condamne et le peuple les absout. Les Gaulois s'avancent vers Rome, et gagnent d'abord une bataille sanglante pour les Romains. Les simples citoyens se réfugient avec de grands risques dans Véies qu'ils avaient détruite, et où ils tâchent de se fermer. Mais les principaux et surtout ceux qui avaient quelque autorité dans la République, prennent la résolution de se retirer dans le Capitole avec toutes les richesses de la ville et de s'y fortifier. Les ennemis entrent dans Rome abandonnée. Les réfugiés à Véies profitent de l'absence des Toscans qui s'étaient répandus dans les campagnes des