Page:Diogène Laërce - Vies - tome 2.djvu/448

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l'air, propres à produire cette humidité; ou bien ces parties viennent de lieux humides & arrosés d'eau, qui sont effectivement les endroits les plus abondans en rosée. Ensuite ces parties, après avoir acquis un parfait dégré d'humidité, retombent vers le bas, comme il arrive en plusieurs autres choses semblables qui se passent à note portée.

La gelée blanche est un effet de la rosée qui s'est fixée par un air froid, dont elle s'est trouvée environnée.

La glace se forme par le moyen de particules rondes qui sortent de l'eau, & qui sont chassées par des particules angulairess, dont les unes sont obtuses, les autres aiguës; ou bien par des particules qui viennent de dehors, augmentent le volume de l'eau, & donnent en même tems une autre forme aux parties rondes.

L'Arc-en-ciel naît des rayons du soleil, qui réfléchissent sur un air humide; ou bien il se fait par une propriété particuliere de la lumiere & de l'air qui produit les couleurs qu'on apperçoit dans ce phénomene, soit qu'elle les produise toutes, soit qu'elle n'en produise qu'une, qui, en réflechissant sur les parties voisines de l'air, leur fait prendre les couleurs particuliéres que nous appercevons dans ce phénomene. La circonférence qu'a l'Arc-en-ciel, vient de ce qu'il est vû à une distance égale de tous côtés, ou de ce que les atômes