lus, I ; Clitomachus, ou Lysias, I ; le Citoyen, I ; de l’Âme, I ; à Gryllus, I ; Aristippe, I ; Tableau des arts, I ; Commentaires dialogués ; des Arts, I ; Dialogues sur les choses qui se traitent de la même manière, X ; Divisions et arguments sur les choses semblables ; des Genres et des espèces d’exemplaires ; Contre l’ouvrage intitulé : de l’Absence des témoins ; Éloge de Platon ; Lettres à Dion, Denys et Philippe ; sur la Législation ; le Mathématicien ; Mandrobulus ; Lysias ; Définitions ; suite de Commentaires. En tout, quarante-trois mille quatre cent soixante-quinze lignes.
Simonide lui a dédié ses Histoires de Dion et Bion. Phavorinus dit, au second livre des Commentaires, qu’Aristote acheta les livres de Speusippe moyennant trois talents.
Il y a eu un autre Speusippe, d’Alexandrie, médecin de l’école d’Hérophile.
CHAPITRE II.
Xénocrate de Chalcédoine, fils d’Agathénor, fréquenta dès sa jeunesse l’école de Platon et le suivit en Sicile. Il avait l’esprit lent ; aussi Platon disait-il souvent de lui, en le comparant à Aristote : « Celui-ci a besoin de frein, et celui-là d’éperon ; » ou bien encore : « Quel cheval ! et quel âne je dresse contre lui ! » Du reste, Xénocrate était grave et sévère ; de là ce conseil que lui donnait souvent Platon : « Xénocrate, sacrifie aux Grâces. »
Il passa la plus grande partie de sa vie à l’Académie.