Page:Diogène Laërce - Vies et doctrines des philosophes de l’Antiquité, trad. Zévort.djvu/208

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de l’Unité, I ; des Idées, I ; de l’Art, I ; des Dieux, II ; de l’Âme, II ; de la Science, I ; le Politique, I ; de l’Instruction, I ; de la Philosophie, I ; sur la doctrine de Parménide, I ; Archédémus, ou de la Justice, I ; du Bien, I ; de la Pensée, VIII ; Solution des difficultés relatives au raisonnement, X ; Leçons sur la nature, VI ; Sommaire, I ; des Genres et des Espèces, I ; Doctrine pythagoricienne, I ; Solutions, II ; Divisions, VIII ; Thèses, XX, XLIII ; différents traités de la Discussion, XIV, XL, I, II, DCC, XL[1] ; viennent ensuite quinze livres sur l’Art de la diction, et dix-sept autres sur le même sujet ; sur le Raisonnement, IX ; de la Pensée, deux livres, différents de ceux déjà cités ; sur les Géomètres, V ; Commentaires, I ; des Contraires, I ; des Nombres, I ; Théorie des nombres, I ; des Distances, I ; sur l’Astronomie, VI ; Éléments, à Alexandre, sur la Royauté, IV ; à Arybas ; à Ephestion ; sur la Géométrie, II. En tout, deux cent vingt mille deux cent trente-neuf lignes[2].

Quelque illustre que fût Xénocrate, les Athéniens le vendirent cependant à l’encan, parce qu’il ne pouvait payer le tribut des métèques[3]. Démétrius de Phalère l’acheta, et par là il rendit service en même temps à Xénocrate et aux Athéniens : à Xénocrate, en lui rendant la liberté ; aux Athéniens, en leur payant le tribut. Ces détails sont empruntés à Myronianus d’A-

  1. Ces divers nombres paraissent se rapporter à des ouvrages qui portaient le même titre ; cependant il doit y avoir erreur dans le catalogue de Diogène ; car il est presque incroyable que Xénocrate ait composé sept cent quatre-vingt-trois livres sur le raisonnement.
  2. Je lis : M κ’ β’, σ’ λ’ θ’. Le M est pris ici non pas pour un nombre déterminé (40), mais bien pour μυριάδες. Il a souvent cette valeur dans Diogène.
  3. Étrangers domiciliés à Athènes.