Page:Diogène Laërce - Vies et doctrines des philosophes de l’Antiquité, trad. Zévort.djvu/421

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ment petits ; contre les Atomes et les Images ; sur les Sens ; sur les cinq Dissertations d’Héraclite ; système de Morale ; du Devoir ; des Penchants ; des Passions, II ; de la Royauté ; du Gouvernement de Lacédémone ; sur Lycurgue et Socrate, III ; de la Loi ; de la Divination ; Dialogues érotiques ; des Philosophes d’Érétrie ; de la Similitude ; des Définitions ; de l’Habitude ; des Choses sujettes à contradiction, III ; de la Raison ; de la Richesse ; de la Gloire ; de la Mort ; sur l’Art de la Dialectique, II ; sur les Attributs ; sur les Équivoques ; enfin des Lettres.




CHAPITRE VII.


CHRYSIPPE.

Chrysippe de Soles, ou de Tarse, suivant Alexandre, dans les Successions, était, fils d’Apollonius. Après s’être exercé d’abord aux courses du stade, il suivit les leçons de Zénon ou plutôt de Cléanthe au dire de Dioclès et de la plupart des auteurs. Il ouvrit lui-même école du vivant de Cléanthe, et se plaça au premier rang parmi les philosophes. Il était doué d’un rare génie et d’une pénétration à laquelle rien n’échappait ; aussi était-il fréquemment en désaccord avec Zénon et avec Cléanthe auquel il disait souvent qu’il n’avait besoin que d’être instruit des principes et qu’il saurait bien trouver lui-même les démonstrations. Cependant il se reprochait ces dissentiments et on l’entendait quelquefois s’écrier :