Dans ces dernières années, plusieurs arcades des charniers menaçaient tellement que le Conseil municipal vota une somme de 6.000 francs pour prévenir leur ruine. Le ministre des Beaux Arts, considérant la rareté des constructions de ce genre, a accordé une somme égale et a confié la restauration à M. de Baudot. Les contreforts ajoutés par lui de trois en trois travées assurent la stabilité du monument. Il est cependant à prévoir que tôt ou tard il faudra reprendre en sous-œuvre quelques-uns des piliers intermédiaires. La construction est faite, en effet, en pierre tendre, et l’on n’y a employé que les rognures des matériaux de construction de l’église. Chaque assise d’un pilier, au lieu d’être d’une seule pièce, est souvent composée de deux ou trois morceaux.
Une grande croix de pierre a été érigée en 1871, d’après un legs de Mlle Lair. Le cimetière s’est depuis agrandi par le don d’un morceau de jardin fait par le Dr Ferrand, qui s’y est réservé sa sépulture. La ville y à joint un jardin à la suite, borné par l’ancien mur de ville du xvie siècle et par la ruelle des fossés de l’enceinte primitive du xie siècle, On s’occupe en ce moment de disposer ce terrain et de réparer le mur de clôture.
