continuant la construction de cette partie de l’église. En 1618 cest la grande fenêtre au-dessus du portail, De grandes quantités de pierres sont transportées partie par charretiers, partie par charrois volontaires. On démolit même une partie de la chapelle Saint-Laurent pour en utiliser les pierres. Puis le zèle se ralentit ; on se brouille avec Germain Morry et on refuse de lui laisser terminer le voûtement des dernières travées au midi. Son compte n’est réglé qu’en 1632 avec ses héritiers.
Un autre architecte, Paul Buisson, lui succède. mais pour quelques travaux confortatifs, la construction de la tour du portail restant interrompue pour n’être terminée que deux siècles plus tard.
Pendant deux siècles onse borna à de simples réparations d’entretien. Encore ne se faisaient-elles pas facilement à cause des intérèts contraires des habitants, du euré et de l’archevêque de Paris, qui avait succédé aux abbés de Saint-Magloire. Ce dernier, en qualité de gros décimateur, était tenu à entretenir le chœur, et ce fut à ses frais qu’en 1667 on posa des chainages dans les parties hautes du chœur et d’un arc-boutantà l’autre pour arrêter l’écartement de la voûte.
La Révolution profana l’église, confisqua ses biens et en dispersa le mobilier, mais ne démolit rien. Dès le 1er juin 1795 deux courageuses filles, Mlles Oudart et Grou, à défaut de marguillier, font des quêtes, enlèvent les décombres de l’église, réparent le linge et rassemblent les débris de l’ancien mobilier. La toile de la Nativité, maintenant au-dessus du banc d’œuvre, qui pliée en deux, avait été cachée dans un lit, reprit sa place dans son cadre resté vide. En cinq mois elles avaient réuni 8.995 livres : mais c’étaient des assignats ne valant ensemble que 295 livres. Un millier de tuiles coûtaient ？00 livres ; deux louis d’or trouvés dans la bourse sont évalués 1.800 livres.
En 1805, on dépensa 1.000 francs pour réparer les voûtes de l’église et l’on acheta deux cent soixante-quinze chaises à Percerou pour 211 francs. En 1809, 2.400 francs furent em-
