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L’ÉGLISE DE MONTFORT-L’AMAURY

Montfort, qui avait pris la part la plus active à la restaura-on de l’église, a publié en 1864 une description de nos vitraux, devenue à peu près introuvable.

En 1878, M. l’abbé Le Chenetier, curé de Tiverval, a publié dans le quatrième volume des Mémoires de la Société archéologique de Rambouillet une savante notice sur les vitraux de Montfort, qu’il admire sans réserve et qu’il attribue aux plus célèbres artistes de l’époque, Pinaigrier et Jean Cousin.

Venu après eux, j’ai profité de leurs recherches, sans avoir la prétention d’avoir tout expliqué et de n’avoir rien laissé à faire à un successeur.


I

RESURRECTION DE LAZARE


Notre-Seigneur arrivant à Béthanie avec ses disciples, dans [la maison hospitalière de Lazare, trouve ses sœurs Marthe et Marie dans la désolation. Seigneur, s’écrie Marthe, si vous aviez été ici, mon frère ne serait pas mort ! Le Sauveur lui répond : Je suis la résurrection et la vie et qui croit en moi vivra. [Il se fait conduire au tombeau. A son commandement, Lazare, couché au premier plan, lève la

tête, pendant qu’on délivre ses pieds et ses mains des bandelettes qui les entouraient, selon la coutume funéraire des Juifs. Ses sœurs, agenouillées à ses côtés, remercient celui qui vient de lui rendre la vie. Autour sont les apôtres dont un porte un manteau rouge. Dans le fond, une foule nombreuse témoigne son admiration. Dans le haut, Dieu le père au milieu des nuées et des têtes d’anges.

Dans le bas, le donateur avec sa famille. Ses armoiries sont d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux