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Page:Dion - L'Eglise de Montfort-l'Amaury et ses vitraux, 1902.djvu/67

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LES VITRAUX

auquel elle doit donner le jour se distinguera par ses vertus. L'inscription dit :

L'ange à sa mère était ensaincte (enceinte) De Ives annonca la vie saincte.

2 Le suivant est inexpliqué, Ives, jeune garçon, vêtu d'un surcot d'hermine, comme s'il était duc de Bretagne, est présenté par un personnage qui paraît un moine à un roi de France assis sur son trône et tenant un sceptre fleurdelisé. Le roi reçoit l'hommage féodal de l'enfant. Un vieillard, à longue barbe et avec de longues moustaches blanches, assiste à la scène avec d'autres personnages. Il porte un haut bonnet tel que l'on en donnait aux docteurs juifs ou arabes. Nous le retrouverons aux tableaux 4 et 9;

3° Le troisième panneau renferme le portrait de la dona- trice sans armoiries ou autres indices qui puissent la faire reconnaitre;

4° Au quatrième, Ives est à l'école sous le même vieillard à longue barbe et à haut bonnet. Il argumente contre son maître. Un renard qui vient lui lécher les pieds serait le symbole de sa victoire sur la subtilité du docteur;

5° Ives distribue ses biens aux pauvres. Un d'eux est accroupi à ses pieds, un autre se soutient avec une béquille et derrière lui est un enfant nu ;

6° Lutte de trois hommes sans armes devant une porte de ville. La légende : Ici Dieu fit grand miracle, n'explique rien. Une petite figure paraît en prison au-dessus de la porte. M. Le Chenetier cite à ce sujet un fait tiré du procès de la canonisation de saint Ives. Un jeune homme de la paroisse de Penvenan, devenu possédé par suite de la malédiction de sa mère, fut lié avec peine par plusieurs hommes vigoureux et conduit au tombeau de saint Ives où il trouva sa délivrance et sa guérison;

7° Ives soigne un lépreux, d'autres malades arrivent. La même scène est répétée dans le lointain;

8° Ives, devenu official ou juge ecclésiastique du diocèse