La Circoncision. Le grand-prêtre tient l’enfant qu’un ministre circoncit en présence de Marie et de Joseph.
La Présentation au temple. Marie et Joseph apportent l’offrande de deux tourterelles. Le prêtre Siméon, accablé d’années, prend l’enfant dans ses bras en disant : Béni soit Dieu de m’avoir fait vivre assez longtemps pour voir le salut d’Israël ! Dans le fond de ce tableau, on voit la fuite en Égypte et les idoles croulant sur le passage du divin Enfant.
Plusieurs de ces petits tableaux sont bien composés ; mais leur réunion produit moins d’effet que ne l’eût fait un seul sujet. Le compte de 1724 mentionne six livres payées pour la réparation d’un grand panneau en la forme de la naissance de Notre-Seigneur.
Ce vitrail, qui comporte beaucoup de blancs, est cependant un des plus beaux de couleur (Ottin).
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LA RÉSURRECTION
C’est un des plus remarquables de la série par la beauté du dessin. Le Christ, vainqueur de la mort, a brisé la pierre de son sépulcre, représenté par un sarcophage. Il s’élève majestueusement, couvert d’un manteau de pourpre et tenant la bannière de la résurrection rouge à croix blanche. Son nimbe est à trois pointes allongées. Les soldats qui gardaient le tombeau expriment leur frayeur. Dans le lointain, la ville de Jérusalem, et, en dehors de la porte de la ville, les saintes femmes sur le chemin du sépulcre.
Dans la partie haute est l’Ascension. Quarante jours après sa résurrection, Jésus-Christ monte au ciel en présence de ses apôtres et de ses disciples. Les jambes du Christ sont si lourdes et contrastent tellement avec la finesse et le mouve-
