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Page:Dion - L'Eglise de Montfort-l'Amaury et ses vitraux, 1902.djvu/96

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L’ÉGLISE DE MONTFORT-L’AMAURY

amené par ses fils en Égypte ; Jacob, à son lit de mort, bénit les fils de Joseph.

Cette verrière est plus curieuse que remarquable sous le rapport de l’art. En 17923, on fit une réparation à la vitre de Joseph.

Replacée en janvier 1857, elle a coûté : mise en plomb 412 francs ; réparations, 1.030 francs — 1.442 francs.


XXX

L’ASSOMPTION


Vitrail médiocre par la lourdeur du dessin et la vulgarité des types. On y voit la sainte Vierge les pieds nus sur un croissant et entourée d’anges. Dans le haut, le Père Éternel. Il est à croire que c’est la vitre neuve devant saint Sébastien, pour laquelle Pirot, serrurier, fournit, en 1584, trois grosses barres de fer. Replacée en décembre 1856, elle a coûté 1.132 francs.


XXXI

LES OEUVRES DE CHARITÉ


Ce vitrail, comme le précédent, a dû être donné par la confrérie de Saint-Sébastien. La Charité allaite un enfant et est entourée de plusieurs autres. Dans le haut, un écusson et les sept œuvres de charité, dont on ne distingue bien que la visite des prisonniers et la distribution des vêtements à ceux qui sont nus.

Quelques personnes estiment cette verrière fort belle. Il nous semble que la composition en est prétentieuse et confuse, le dessin lourd, et qu’on doit l’attribuer à la décadence de l’art du verrier au xvr° siècle.

Replacée en janvier 1853, cette verrière a coûté 1.322 francs.