Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/206

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Coquecigrue, n. m.

Drôle de pistolet, un original. D’après l’Académie, ce mot signifierait baliverne.

Coq-en-pâte, n. m.

— Homme retiré dans son fromage.
— Lourdaud.

Coquassier, n. m.

Qui élève des coqs. En France, c’est un marchand de volailles.

Coquaud, n. m.

Oeuf de poule. Comme ce mot dérive de coque, il est préférable d’écrire coquaud et non coco.

Coquerelle, n. f.

— Blatte germanique.
— Homme aux cheveux roux.

En France, coquerelle est le nom donné aux noisettes dans leur capsule verte et réunies par trois.

Il y a un insecte assez semblable à la blatte qui se rencontre dans les Antilles et que les Anglais appellent cockroaches. C’est, peut-être, l’origine de notre coquerelle. Il ne serait pas surprenant de rencontrer ce mot dans les colonies ou dans quelque province française.

« Coquerelle, femme qui garde les chanoinesses de Remiremont depuis l’extrême-onction jusqu’à leur enterrement. » (Mémoires de la Houssaye, t. I., p. 9.)

Coquerico, n. m.

Cocorico. Onomatopée imitant le chant du coq,

  • Coquerie, n. f. (Angl.)

Cuisine. Vient de l’anglais cookery

Coqueron, n. m.

Petite armoire dérobée, destinée à recevoir toute espèce de vêtements et de chaussures.

Coquin, e, adj.

Gentil. Ex. Cet enfant est bien coquin.

Coquiner, v. n.

Manquer d’honnêteté. Ex. Coquine pas avec moi, je suis honnête.