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Page:Discours de Maximilien Robespierre sur la guerre.djvu/66

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secrètes ; dès-lors nous n’aurions pas été menacés du malheur de voir tous les efforts du patriotisme échouer contre la puissance active de l’intrigue, et contre la force d’inertie, de l’ignorance, de la foiblesse et de la lâcheté.

Ce qu’on a pu faire alors, peut-on le faire encore ? Peut-être avec moins d’avantage et de facilité : ce n’est pas que les représentans du peuple n’aient toujours le droit de le sauver ; ce n’est pas qu’il puissent jamais renoncer à ce droit ; ce n’est pas que je ne pense encore qu’ils ont assez de crédit auprès de lui pour lui faire connoître son véritable intérêt, quand c’est de bonne foi qu’ils le défendent, et même que le bons sens du peuple éclairé par cet intérêt sacré n’aille quelquefois plus loin à cet égard que la sagacité même de ses représentans ; je pense même que l’opinion publique sur les causes et sur le but de la guerre proposée, s’est déjà assez clairement manifestée pour faire pressentir que le peuple désire de voir l’assemblée nationale revenir à une résolution plus utile à ses intérêts, et moins favorable aux projets criminels de ses ennemis. Cependant je ne me dissimule pas que ce parti pourroit rencontrer des difficultés d’un autre genre ; que