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Page:Documents sur Toulouse et sa région - tome 1.djvu/15

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Toulouse, en 1887, accueillit de son mieux l’Association française pour l’avancement des sciences, qui garda de sa visite un souvenir excellent. De nouveau nous l’attendons pour lui faire apprécier les progrès accomplis durant moins d’un quart de siècle.

Un illustre géologue a fait observer que la France a deux régions destinées à attirer les foules laborieuses, et préparées par la Nature pour avoir, l’une et l’autre, leur cité capitale. Toulouse, plus ancienne que Paris, fut longtemps la reine du Midi. Elle a perdu quelques privilèges, elle a obtenu d’autres avantages.

Elle n’a pas l’opulence, ni la population de Lyon, de Lille, de Marseille, de Bordeaux, mais ses glorieuses traditions, fortifiées depuis la grande paix romaine, la servent si bien encore, son influence rayonne si largement dans un très beau et très bon pays, que son Université dispute à celle de Lyon la première place après Paris.

L’inventaire de nos efforts, de nos œuvres, de nos résultats a été dressé, et la générosité de la Ville a permis d’imprimer et d’offrir ces « Documents » aux membres du Congrès de 1910.

Le Comité local remercie M. le sénateur Raymond Leygue, maire de Toulouse, et la municipalité, qui ont accordé une importante subvention (10 000 fr.) ; le Conseil de l’Univer-