à ma mère ; vous êtes assise avec tous vos enfants autour du feu ? Voici…
Il me remet une pièce d’un florin et part.
Je voulais tout de suite chercher ce dont nous avions parlé : du pain, du café, et des harengs saurs, quand ma mère me dit :
— Donne le florin.
Je le lui donnai, et elle me passa trois pièces d’un « kwartje ». Je regardais, stupéfaite, ces pièces, et levant le regard vers elle :
— Ah ! fis-je, vous aviez des « kwartjes » ?
Elle baissait les yeux en rougissant.
— Oui, tu sais, ces six aunes d’indienne que j’ai reçues de Madame… Eh bien, il me manque quatre aunes pour faire une robe. Cela coûte un « kwartje » l’aune, on a le même dessin au Nieuwendyk. J’ai épargné pour les acheter ; avec ce florin, j’irai les chercher demain.
Je restais hébétée, en répétant :
— Ah ! vous aviez des « kwartjes », des « kwartjes » !
— Allons, morveuse, va chercher du pain.