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Page:Doin - Le Pacha trompé ou les Deux ours, 1878.djvu/20

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Scène 8me.

SCHAHABAHAM, MARÉCOT, VICTOR, AUGUSTE (en grand costume arabe, suite d’esclaves, Arabes, etc., etc. Schahabaham va s’asseoir sur son trône ; Marécot, Victor, Auguste se tiennent debout à ses côtés ; la troupe forme un demi-cercle au milieu du théâtre).
CHŒUR.
Air : Carabosse (de Riquet à la houppe).

Quelle fête
Qui s’apprête,
Amis, crions : Allah !
Chantons, chantons, crions : Allah !
Gloire ! honneur à notre pacha,
À ce pacha si grand, si bon !
Il vient ici, amis, chantons :
Quelle fête
Qui s’apprête,
Amis, crions : Allah !
Chantons, chantons, crions : Allah !

SCHAHABAHAM.
C’est bon (six fois).
(Victor lui présente une longue pipe et Auguste du feu.)
Schahabaham.

Ainsi donc il est censé que nous sommes ici pour nous amuser ; en conséquence, je déclare que le premier qui ne s’amusera pas, je lui fais couper la tête tout de suite.

Marécot (s’inclinant à l’orientale).

Premier rayon de la lumière sans fin, je viens t’offrir mon hommage et me précipiter à tes genoux pour baiser la poussière de tes souliers, c’est-à-dire de tes babouches.

Schahabaham (lui présente le pied).

Baise, mon ami, baise…

Marécot.

L’autre, s’il vous plaît.

Schahabaham (lui donnant l’autre pied).

Mais sois gai, c’est l’ordre du jour. Ne m’as-tu pas promis que nous aurions une bête curieuse ?