pis deux paires de chaussons, qu’la mère Brigitte m’a tricotés c’t’hiver à la veillée quand j’y racontais l’conte du P’tit Poucet… et pis… au fond du sac tu trouv’ras une p’lotte de ficelle pour te serrer l’ventre quand t’auras trop faim au régiment.
Scène 4me.
J’viens chercher nos jeunes gens ;
Sur la liste j’vas les inscrire.
Il faut rire, il faut rire,
Rire et toujours rire !
Des armes et des habits,
Puis au feu j’vas les conduire.
Il faut rire, il faut rire,
Rire et toujours rire !
Allons, mes amis, disons adieu à toutes nos connaissances et en route ! (Voyant Criquet) Qui m’a bâti un gaillard de c’t’espèce-là ? Es-tu conscrit, toi ?
J’l’étions à c’matin, not’chargent, mais à présent je l’sommes pus… T’n’ez, c’est c’lui-là… c’est Julien, qui m’a remplacé, y part à ma place.
Eh ! c’est mon jeune homme qui voulait rester au pays ? Ma foi, je ne perds pas au change !… Du cou-