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Jocrisse

Eh ! non, not’ maître, mais vous prenez la mouche tout d’suite, vous vous enl’vez comme une soupe au lait, parce que j’ai dit que l’macaroni était un animal, quand on n’connaît pas les choses… ma foi… ma parole d’honneur ça m’suffoque ; moi, moi qui veux tout faire pour votre plaisir, vous m’rudoyez !… Ah faut avouer que j’suis ben malheureux !

(Il fait mine de pleurer)
Laflûte

Ah ! M. Plumet, voyez donc, mon pauvre cousin, ma parole, il pleure.

Plumet

Allons, allons Jocrisse, ne te chagrine pas, je me suis laissé un peu emporter, voyons n’en parlons plus… plus tard, tantôt je t’en apporterai de ce macaroui et tu verras que la chose est fort simple quoique très bonne !… Voyons, mes enfants à la besogne, chacun de votre côté… pour moi, je sors, je rentrerai le plus tôt possible et mon ami Vincent vient avant mon retour, recevez-le avec respect, avec égard… allons, au revoir.

(Il sort)
Jocrisse et Laflûte

Au revoir not’ maître.


Scène 6e

Jocrisse, Laflûte
Laflûte

Mon pauvre cousin, M. Plumet vous a encore rudoyé, il vous a chagriné, hein !