Page:Doin - Le dîner interrompu ou Nouvelle farce de Jocrisse, 1873.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
32

Jocrisse

Ah ! ah ! ah ! ah ! toujours gai, not’ maître, toujours gai et faut-y l’mettre à la broche tout d’suite ?

Plumet

Oui, oui, et comme il n’y a pas de fête sans lendemain, ce dindon est pour nous régaler demain matin, car, mon ami Vincent, malgré ses grandes affaires prendra domicile ici.

Vincent (embarrassé)

Mais…

Plumet

Il n’y a pas de mais… c’est comme ça… allons, Jocrisse, vivement mon garçon.

Jocrisse

Oui, not’ maître, donnez-moi l’Dindon et j’vas vous l’farcir d’une façon lumineuse, petit hahis et truffes, ce sera excellent et embaumant, laissez-moi faire.

Plumet

Je compte sur toi… va mon garçon.

Vincent (bas à Jocrisse)

Surtout Jocrisse… veille, veille, et préviens-moi.

Jocrisse (de même)

Soyez tranquille, je n’vous quitte pas.

Plumet

Ah ça, mon cher Vincent, je me suis permis de passer après le dîner une bonne et joyeuse veillée, j’attends Grégoire, Jourlo, Dominique, tous des anciens amis, ils ne peu-