Page:Donnay - Autour du Chat Noir, 1926.djvu/141

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Ou rêver d’affaires troublantes.
De châteaux en des pays bleus
Et de tourbillons merveilleux
D’astres dansant des valses lentes.

Et puis retomber stupéfait
Et soi-même dansant livide
Une danse du ventre vide
Devant l’implacable buffet.

J’ai marché toute la journée
Comme le héros de… Ah voilà.
C’est l’aphasie… oui, j’en suis là !
Mais c’est ma dernière tournée.

Ma foi, je ne regrette rien ;
Je ne sais si c’est une idée,
La ville m’a paru vidée ;
D’abord il fait un froid de chien

Et c’est une sale atmosphère
Les boulevards ne sont pas gais ;
J’ai fait les ponts, j’ai fait les quais,
Je n’ai plus que la Seine à faire.


Et il s’y précipite. Et par une suggestion immédiate et bien invraisemblable, nous le reconnaissons, Voltaire s’y précipite à son tour.