Page:Donnay - Autour du Chat Noir, 1926.djvu/172

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éternellement les femmes qui se livrent entre elles à de blâmables tribadouillages, comme dirait M. Bergerat, s’il était Alsacien.

Or elles passent enlacées dans le ciel vieux rose, les amantes de Jadis et celles de Déjà, et c’est Mlle  de Maupin et la Fille aux yeux d’or.

Et aussi Petite-Secousse et Bougie-Rose.

Et encore Jo et Zo et Lo…, et Ro et Fo et No, pourquoi pas ?

Terminus nomme au passage quelques créatures de ce temps :

Duchesse d’A…, marquise de B…, comtesse de C…, baronne de D…, car il y a des grandes dames ; il y a même des têtes couronnées, ces amours étant réputées rares, littéraires et aristocratiques.

Il est vrai de dire qu’il y a aussi des demoiselles du Moulin-Rouge et des piqueuses de bottines ; mais peu importe, elles n’y regardent pas de si près.

Or, en des couples innombrables, elles passent, enlacées, vertigineuses, et le vent de leur tourbillon fait onduler comme des vagues les hautes orchidées.