Depuis que notre Palais est détruit,
Le veau d'or ayant fait la culbute.
Nous venons ici rêver chaque nuit
Aux moyens de reprendre le lutte.
Mais le veau d'or dort,
Il n’est pas mort,
On peut le réveiller encor :
Car c'est dans ce monument-là
Que l’on gagne son pain azym’la la !
(Ils se mettent à danser en refaisant vis-à-vis.)
Il faudrait lancer
Quelque timbale heureuse,
Pas aventureuse
Ni par trop véreuse :
Soudain nous verrions pousser
Sur cette malheureuse
Des tas de boursiers,
De remisiers,
De coulissiers,
Des agents larrons.
Des courtiers marrons,
Et nous les barons
De Saaron.
(Ils s'arrêtent.)
Il faudrait trouver le moyen
De vendre ce qui ne coûte rien