et sous le protectorat d’Armand Fallières, je deviendrais un jour à l’Académie le confrère de M. de Freycinet ! de l’archonte Freycinet. Pour le moment, je me demandais anxieusement si j’étais moderne.
Et comment le savoir ? Alors je n’entrais pas.
Pourtant, à la suite d’une période d’exercices de vingt-huit jours que j’avais accomplie comme brigadier au 17me régiment d’artillerie à La Fère (Aisne), période pendant laquelle j’avais connu un servant loustic placé sous mes ordres et qui, dans le civil, était chimiste et habitué du Chat Noir, par ce servant serviable et qui s’appelait Gabriel Bonnet, je fus présenté au poète Albert Tinchant.
Albert Tinchant avait été élève de Jules Lemaître au lycée du Havre où il avait obtenu un deuxième prix d’honneur au Concours général, dans la classe de philosophie. Venu à Paris,