percer ? Comment vous-même avez-vous percé ? — Telles sont les questions que posait récemment le journal Candide. Eh bien, parce qu’un jour qui était un 14 juillet, j’avais emmené dans la forêt de Marly une aimable modiste dont je m’accommodais ; parce que cette journée silvestre m’avait inspiré un petit poème ; parce que, six mois après, j’étais entré un soir au Chat Noir sans idée préconçue, jeune homme qu’une répétition générale même en ce lieu ne souciait guère ; et parce que, ce soir-là, Rodolphe Salis m’avait poussé par les épaules à dire des vers ; parce que j’avais dit précisément Quatorze Juillet, j’avais donc percé. Et, depuis, j’ai pensé plus d’une fois que le mot déterminisme serait bien vague, si l’on ne l’éclairait pas le plus souvent par un mot encore plus vague qui est hasard.
De cette soirée-là, j’ai gardé une grande reconnaissance à Rodolphe Salis : un type curieux d’ailleurs, ce gentil-