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le dauphiné.

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de l’ami C… et de son piolet, de moi et de Pompée, chien très savant.

Sac au dos, guêtres serrées — en route !

La France a son Oberland : c’est l’Oisans.

Au centre des Alpes dauphinoises, « assis sur les flancs de deux chaînes qui, parties l’une et l’autre d’un trait d’union avec le mont Blanc, vont en deux voies différentes et presque parallèles aboutir au Grand Pelvoux. »

Le Freynet d’Oisans.

« Dans son ensemble, l’Oisans présente une surface onduleuse de montagnes et de collines, divisées par des évasements ou des intersections profondes qui aboutissent à un évasement central plus considérable encore, surmonté, presque de tous côtés, par le colossal rempart de ses cimes… »

Peu de pays au monde sont plus triomphalement tourmentés. Sur 50,000 hectares, 16,000 voués à la neige, chaos de granits, de roches, de clapiers, de moraines, de séracs, d’abîmes, de cascades, de pans de glace « aussi fameux que le sont les champs cristallisés où naissent l’Aar et la Kander ». On y peut faire 70 kilomètres sans quitter les névés… Soixante-dix kilomètres ! oh ! certes, nous n’avons pas tant de prétentions !