Page:Dorat - Les Baisers, 1770.djvu/115

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L’EXTASE


 
Vois, ma Thaïs, cette vigne amoureuse
Se marier à ce jeune arbrisseau ;
Vois le lierre embrasser l’ormeau
De sa guirlande tortueuse.
Puissent tes bras voluptueux
Me serrer, m’enchaîner de même !
Puissé-je par autant de noeuds,
T’enlacer, te presser, te ceindre de mes feux,