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VI
En cette nuit je veux mourir d’amour :
La mort n’est rien que l’étreinte suprême ;
Telle finit la longue ardeur du jour,
Qu’apaise enfin l’ombre puissante et blême.
Je veux, ainsi que l’astre pâlissant
Sous les clartés de l’aurore invincible,
M’évanouir dans l’azur renaissant.
Je veux mourir d’une joie indicible !