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VENGEANCE FATALE

— Alors vous seriez l’assassin de Mathilde Hervart. J’ai un vague souvenir de cet assassinat qui a causé tant de bruit, lorsqu’il fut commis.

— C’est moi, en effet. Mais il n’y a que vous et mon ami Puivert qui soyez dans le secret.

— Je comprends parfaitement alors pourquoi vous avez voué une haine aussi mortelle à Louis Hervart, et que vous ayez tant de hâte à vous débarrasser de lui.

— Je n’eusse cependant jamais pensé à ôter la vie à Louis s’il n’eût été instruit de ma participation dans le meurtre de sa mère. Toutefois, on ne connait la tournure des événements que lorsqu’ils sont accomplis ; je vous prierai donc de ne pas me trahir et de continuer à me désigner sous le nom de Darcy.