Page:Dormienne - Les Caprices du sexe.djvu/89

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— Pourquoi cela ?

Reprenant courage, il dit tristement :

— Je n’ai encore trouvé que quatre femmes ayant pu supporter l’introduction de mon sexe. Et j’aurais tant aimé…

— J’avoue, dit Louise avec franchise, que ce doit être une opération difficile, de jouer avec ce monstre. Une fois bien placé, ajouta-t-elle encore poliment, c’est peut-être un magnifique instrument de jouissance, mais…

Il hocha la tête :

— J’ai pu faire quatre enfants à ma femme, mais elle est morte parce que je l’ai trop fatiguée. J’avais tort. Toutefois, où trouver une maîtresse ? Ensuite j’eus une négresse que cela ne gênait pas, mais elle avait trop de vices et je ne pouvais passer sur eux pour le seul plaisir de sa dimension vaginale. Alors je trouvai une femme très jolie qui avait été déflorée à cinq ans par son propre père. Elle me reçut très bien. Toutefois elle était bête et me refusait les petits attouchements qui sont mes principaux excitants. J’ai encore pu posséder Julia Spligarsy, mais elle me rend des services autres et je ne pouvais la garder près de moi. Voyez si je suis malheureux !…

Louise éprouvait une grande envie de rire. Elle conclut :

— Si vous voulez tenter avec moi le chevillage de cette poutre, je dois vous dire que je renonce et déclare forfait.

Il eut l’air navré.

— Pourtant, en prenant bien des précautions…

— Rien à faire. Je préférerais un âne.

— Enfin, dites, reprit Blottberg. Je ne voudrais pas vous quitter. Je vous aime déjà. Vous êtes charmante. Consentez-vous à venir chez moi ou plutôt dans un domicile que j’ai réser-