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GENEVIEVE.


Suzanne l’affriandaient, et qu’à ce prix, elle m’eût volontiers fait poser pour toutes les saintes du paradis) !

« Va, va, continua-t-elle, sois tranquille ; la Providence n’abandonne jamais les honnêtes gens ! »

Je me mis donc à assembler les pièces de la robe et à les coudre, tandis que ma tante s’occupait de notre cuisine. Enfin, sa fricassée de lentilles étant sur le feu, à cuire, et elle assise à côté de moi, à me regarder travailler en tricotant elle-même, pour ne pas perdre de temps…

« Ma bonne tante, lui dis-je, vous m’avez promis que vous me conteriez des histoires ; et il y en a une que je suis bien curieuse de savoir : c’est celle de votre vie. Vous nous en avez appris hier un chapitre qui me donne bien envie d’en entendre les autres ! »

« Je veux bien te contenter, me répondit-elle, aussi bien ça te profi-