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GENEVIEVE.




CHAPITRE XIX.


Qui était cette bonne dame. Ce qui arriva
chez elle à ma tante.


Le lendemain matin je fus hâtive à me lever, et je priai ma tante de reprendre son aventure avec cette dame nouvelle.

Sitôt, me dit-elle, que nous fûmes arrivées à son logis, elle m’embrassa affectueusement, en m’assurant que c’était ma bonne étoile qui me l’avait fait rencontrer, et que je ne tarderais pas à m’en féliciter ; ensuite me raillant sur la mesquinerie de mon déshabillé, qui pourtant n’était pas trop chétif, sauf que, fort décent pour une fille de service, il n’avait pas l’élégance des ajustemens d’une petite-maîtresse… Appuyant sur-tout sur la souillure de l’ordure de ces enfans que j’avais portés, elle me dit qu’elle voulait me vêtir autrement,

  II.
K