Page:Dorvigny - Ma Tante Geneviève, ou Je l’ai échappé belle, 1800.djvu/320

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MA TANTE


» n’a fait que coudre les morceaux qu’on lui a donnés, et ils sont bien cousus, j’en suis caution.

» Mais j’y trouve à redire que ça ne me va pas du tout. — Je le vois bien, madame ; mais de qui est-ce la faute ? — Eh mais ! certainement c’est de l’ouvrière. Vous voyez bien vous-même que, par-derrière, elle me serre au point de m’étouffer, et par-devant, voilà un vide qui fait une poche tout à fait de mauvaise grâce… et à fourrer je ne sais quoi dedans. — Oh ! je le sais bien, moi, madame, à fourrer ce que vous n’avez pas… et c’est doublement votre faute. Vous avez fait couper votre robe sur celle de votre cousine (car la couturière venait de nous le dire) ; elle est faite comme on doit l’être, apparemment, cette cousine-là ; et vous, vous sortez de la forme ordinaire ; au lieu d’avoir la gorge par-devant, vous la portez sur le dos ; ça fait un contre-