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MA TANTE




CHAPITRE XXVIII.


Ma tante redevient servante. Une nuit
chez le tabellion.


Le lendemain, dès le matin, pour me rendre utile, je demandai à madame la permission de faire chez elle l’office de la servante dont elle avait eu la bonté de me donner le lit, jusqu’à ce qu’elle en eût une autre.

Elle parut flattée de ma prévenance, et me dit de lui faire son café, d’autant plus que cette alarme de la nuit lui ayant fait perdre une partie de son sommeil, elle avait besoin de rester couchée un peu plus tard, et elle se rendormit.

J’apprêtai son déjeûner sans bruit, et quand le café fut fait et bien reposé, la voyant réveillée et en disposition de se lever, je lui offris de le lui servir