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GENEVIEVE.




CHAPITRE XXXIII.


Je me confesse au vicaire : comment
il veut me donner l’absolution.


Ma tante me sermonna tant, en me disant que ce ne serait que pour quelque temps, et que sitôt qu’elle aurait trouvé une bonne occasion, qu’elle allait chercher pour moi, elle m’emploierait différemment, que j’y consentis pour lui complaire.

Je commençai donc à balayer dans l’église, à secouer, épousseter et ployer les chappes et ornemens, et à récurer les lampes et les chandeliers de cuivre argenté… j’allai même au catéchisme et aux instructions du vicaire, qui devait m’apprendre à répondre la messe… mais il me parut bientôt qu’il était d’humeur à vouloir m’en faire chanter une première, à moi-même.

L.