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MA TANTE


air, qu’il y avait quelque chose d’extraordinaire ; mais elle calcula en même temps qu’il fallait tout savoir au juste, avant de prendre un parti, et que celui de heurter le vicaire n’était pas le plus sage… Elle fit donc mine de ne rien soupçonner, accepta sa tasse de chocolat avec bien des remercîmens, la but sans me faire à moi-même aucune question, et demanda ensuite au vicaire la permission de me remmener, parce que monsieur le curé avait besoin de moi.

Il joua de même aussi fort bien son jeu. Il nous reconduisit jusqu’au bas de son escalier, et ayant eu l’attention de faire passer ma tante la première, il me serra la main par-derrière elle, en me recommandant de ne lui rien dire, jusqu’à ce qu’il m’eût parlé en particulier dans le courant de la journée… Me voilà donc hors de chez le vicaire, et ma bonne tante m’a encore retirée d’une situation bien critique.


Fin de la troisième partie.