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MA TANTE


» festés d’une manière assez sensible pour ne pas s’y méprendre, je me souviens seulement que je vous ai parlé de mes fautes et de mon repentir, et que vous m’avez parlé, vous, de pénitence et d’absolution…

» Oui, oui, reprit-il, votre tante, qui est survenue très-mal à propos, m’a empêché de vous expliquer toute mon intention, mais je vais le faire à présent en peu de mots. Profitez-en, et gardez-vous bien de chercher à me trahir, car vous en seriez dupe la première, et d’autres avec vous ; au lieu qu’en vous rendant à mes désirs, vous pouvez vous assurer un sort heureux.

» Vous vous êtes donnée… ou plutôt la misère vous a fait jeter entre les bras d’un vieux curé pauvre, et qui ne peut rien, ni pour votre fortune, ni pour votre plaisir. Moi, je puis, au contraire, beaucoup pour tous les