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MA TANTE
» Allez attendre à la dernière maison
du village, sur le chemin de Paris,
chez une bonne femme que vous y
trouverez ; mon valet de chambre vous
y portera des secours pour pouvoir
vous conduire plus loin, et sur-tout
pour changer les habits de cette jeune
personne ».
Nous le saluâmes avec respect. Ma tante prit son petit paquet, et nous partîmes, après avoir derechef demandé bien des pardons au pauvre curé et à monsieur le grand vicaire, qui daigna me jeter un regard de bonté, et me serrer gracieusement la main, en me recommandant d’être toujours sage et plus circonspecte à l’avenir.