mier prit par la bride le cheval, qui,
étique, affamé et rendu de fatigue, ne
se pressait pas pour s’échapper. Monsieur
de Lafleur lui tira un coup de
pistolet, mais il le manqua, et le second,
ajustant mieux, cassa la tête à
monsieur de Lafleur ; le troisième m’enleva
et me mit à terre, tandis que le
quatrième traînait dans le bois le corps
de mon ravisseur, et à eux tous ensuite
ils fouillèrent et dévalisèrent toute sa
voiture… Ainsi la providence fit punir
ce misérable, et il n’eut ni la jouissance
du vol qu’il avait fait, ni celle du crime
qu’il avait voulu commettre envers moi.
Après cette expédition, les voleurs laissant aller à sa discrétion le cheval avec le mauvais cabriolet, rentrèrent dans le bois pour aller partager le butin dans la caverne qui leur servait de retraite, et me firent marcher avec eux, comme un garçon dont ils avaient besoin pour les servir, car, dans le tumulte et la précipitation, et avec l’obscurité qui