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MA TANTE
CHAPITRE XXXVI.
Je suis délivrée. Je retrouve ma tante.
Mon sort était décidé, et je n’avais
plus d’espoir de salut. Un des voleurs
venait de renverser l’autre à ses pieds,
et me regardant comme le prix de sa
victoire et de son sang, car il avait
aussi plusieurs blessures, mais peu dangereuses,
il avança à moi pour me détacher
et me remmener dans le souterrain
pour y assouvir sa brutalité…
Déjà, le poignard dans une main, et me tenant, de l’autre, par la corde qui m’avait liée à l’arbre, il me contraignait à le suivre… lorsque des cris perçans et effrayans frappèrent mes oreilles, et nous vîmes soudain devant nous quatre cavaliers de maréchaussée, qui ajustaient le scélérat avec leurs pistolets, en lui ordonnant de s’arrêter.