passées, et à reprendre toute sa gaieté,
elle amusa même beaucoup nos voyageurs
par le récit du reste de nos aventures,
qu’elle acheva pour monsieur
Jasmin, et dont elle déguisa adroitement
les endroits les plus saugrenus.
Toute la route s’acheva ainsi agréablement, sans aucun accident qu’une aventure dans la dernière auberge où nous couchâmes, qui donna toute la nuit bien de l’inquiétude à ma tante et à moi.
Nous étions retirées après le souper, et couchées toutes deux en un même lit, dans une chambre qui donnait sur un petit jardin de l’hôtellerie. Notre lumière était éteinte, mais nous n’étions pas encore endormies ; nous entendîmes le bruit d’une chaîne qu’on traînait par la chambre…
Aussitôt ma tante, qui avait toujours eu grande peur des revenans, et qui conséquemment me l’avait inspirée à moi-même, s’imagina que c’en était