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GENEVIEVE.




CHAPITRE XLII.


Nous nous embarquons à Marseille.
Tempête. Combat sur mer. Le plus
terrible danger que nous eussions
jamais couru.


Le revenant, le sabbat et l’effroi de notre nuit, amusèrent beaucoup nos voyageurs, auxquels ma tante la raconta naïvement, mais après que la fille d’auberge la leur eut déjà annoncée malignement.

Cette nouvelle histoire servit de matière aux conversations pour toute la journée… et la préférence que le singe nous avait donnée, à ma tante et à moi, pour nous en rendre les héroïnes, confirma de plus en plus la société dans l’opinion où l’on était déjà que nous étions nées pour les grandes et extraordinaires aventures…

I.