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MA TANTE




CHAPITRE XLIII.


Ma tante reparaît. Je suis sauvée.




Le corsaire allant à la rencontre de ce vaisseau, qui de son côté avançait aussi sur lui, ils furent bientôt à portée de se reconnaître ; et les turcs virent avec chagrin, qu’au lieu de butin à faire dans cette occasion, ils n’avaient que des coups à y attraper, car c’était une galère maltaise, qui les atteignit et commença à les chauffer vigoureusement.

Le combat s’entama avec un acharnement égal, et chacun des deux vaisseaux ne cherchant qu’à aborder l’autre, ils parvinrent à s’accrocher. Les chevaliers sautèrent sur notre corsaire, tandis que les turcs s’élancèrent sur la galère de la religion.

Comme il n’était question que de