une violente indigestion, et que les
efforts convulsifs que des vomissemens
et des coliques lui avaient occasionnés,
avaient fait rouvrir toutes ses blessures ;
qu’il avait déjà perdu beaucoup de sang
avant d’avoir pu être secouru, et qu’enfin
il était dans un état désespéré. Le
chirurgien ne voulut pas même nous
laisser entrer.
Nous passâmes ainsi le reste de la nuit à gémir et à nous désoler devant sa porte, demandant de ses nouvelles à chaque fois que quelqu’un sortait d’auprès de lui.
Hélas ! son sort était décidé ; nous ne devions plus le revoir… Vers le point du jour nous vîmes venir à sa chambre le capitaine. Il nous trouva fondant en larmes, nous parla avec bonté, essaya de nous donner quelqu’espérance, et entra en nous promettant de nous dire ensuite, en ressortant, l’état où il l’aurait laissé.
Il resta très-peu avec lui, et ne put