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Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/147

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froid ! Le corps des chevaux las fume froid, et leurs naseaux brûlants soufflent blanc ; leurs fers sonnent sur le pavé à travers la neige molle. Et comme tout le monde se bouscule !… Mon Dieu ! que je voudrais manger ! un petit morceau de quelque chose… Voilà que ça me fait mal aux doigts… »


* * *


Un garde de paix vient de passer et a tourné la tête pour ne pas voir l’enfant.

« Voilà encore une rue,… oh ! qu’elle est large ! On va m’écraser ici, pour sûr ; Comme ils crient tous, comme ils courent, comme ils roulent… et de la lumière, et de la lumière ! Et ça, qu’est-ce que c’est ? Oh ! quel grand carreau ! Et derrière le carreau, une chambre, et dans la chambre