Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/151

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Jamais il n’a vu de pareilles poupées, et il ne savait pas qu’il y en avait comme ça ! Et il voudrait pleurer, mais c’est si drôle, elles sont si drôles, ces poupées !


* * *


Tout à coup, il se sent saisi par son vêtement ; il y a près de lui un grand méchant garçon qui lui assène un coup de poing sur la tête, lui arrache sa calotte, et lui donne un croc-en-jambe.

Il tombe, l’enfant. En même temps, on crie ; il reste un moment tout roide de frayeur, puis il se lève d’un bond et il court, court, enfile une porte cochère, quelque part, et se cache dans une cour, derrière un tas de bois : « Ici l’on ne me trouvera pas ; il fait sombre ici. »

Il s’accroupit et se recroqueville ; dans