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Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/183

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impression tendre et craintive, en même temps que j’éprouvais une inconcevable curiosité, comme si j’eusse cherché à découvrir quelque mystère.

Le plus pénible pour moi, c’était d’être en butte aux railleries dont je me trouvais si souvent victime, en présence de madame M***. Il me semblait que ces moqueries et ces persécutions comiques devaient m’avilir. Lorsque s’élevait un rire général dont j’étais la cause et auquel madame M*** prenait part involontairement, alors, pris de désespoir, exaspéré de douleur, je m’échappais des bras de mes persécuteurs et m’enfuyais aux étages supérieurs où je passais le reste du jour, n’osant plus me montrer au salon.

Du reste, je ne pouvais encore me rendre bien compte de cet état de honte et d’agitation. Je n’avais pas encore eu l’occasion