Aller au contenu

Page:Dostoïevski - L’Éternel Mari, trad. Nina Halpérine-Kaminsky, 1896.djvu/74

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Il resta là, assis sur son lit, près d’une heure ; enfin il revint à lui, sonna Mavra, demanda son café, le but vivement, s’habilla, et, juste à onze heures, il se mit à la recherche de l’hôtel Pokrov. Il lui était venu quelques scrupules au sujet de toute son entrevue avec Pavel Pavlovitch, et il fallait qu’il les éclairât.

Toute la fantasmagorie de la nuit, il se l’expliquait par le hasard, par l’ivresse manifeste de Pavel Pavlovitch, peut-être par autre chose encore, mais ce qu’au fond de lui-même il n’arrivait pas à comprendre, c’est pourquoi il s’en allait à présent renouer des relations avec le mari de jadis, alors que tout était bien fini entre eux. Quelque chose l’attirait : il avait ressenti une impression toute particulière, et de cette impression il se dégageait quelque chose qui l’attirait.