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Page:Dostoïevski - Le Rêve de l’oncle, trad. Kaminsky, 1895.djvu/235

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rit. Maria Alexandrovna est très embarrassée.

— Je crois qu’elle a bu, dit doucement Natalia Dmitrievna.

— Mais quelle insolence !

— Quelle abominable femme !

— Nous a-t-elle fait rire !

— Quelles inconvenances elle a débitées ! Fi !

— Mais de quelles fiançailles parlait-elle ? demande d’un air moqueur Felissata Mikhaïlovna.

— C’est terrible ! s’écrie enfin Maria Alexandrovna. Et ce sont ces monstres qui répandent à pleines mains tant de stupides cancans ! Et ce n’est pas étonnant, Felissata Mikhaïlovna, qu’il y ait de telles femmes dans notre société, quand il y a, chose bien plus étonnante, des gens pour recourir à elles, les écouter, les croire, les…

— Le prince ! le prince ! crie-t-on d’une seule voix.

— Ah ! mon Dieu ! ce cher prince !