dassov. On accourut en foule à l’hôtel, on discutait, on hochait la tête : on finit par accuser directement « les assassins du pauvre prince » (faisant ainsi allusion à Maria Alexandrovna et à sa fille).
Tout le monde s’entendait à penser que cette scandaleuse histoire ne manquerait pas d’avoir du retentissement et pourrait même « aller très loin ».
Mozgliakov ne savait plus où il en était. Sa situation était en effet périlleuse. N’avait-il pas amené le prince chez Maria Alexandrovna ? N’était-ce pas encore lui qui l’avait conduit à l’hôtel ? Il ne savait que faire du cadavre, où l’enterrer, qui informer. De plus, comme il passait pour le neveu du prince, il tremblait qu’on l’accusât d’avoir tué l’honorable vieillard.
Et tout à coup tout changea. Un matin, un voyageur inconnu arriva dans la ville. Tout Mordassov se mit aux fenêtres et à parler de lui.
Ce voyageur n’était autre que le célèbre